La mythique 205 GTI, on connaît forcément quelqu’un qui en a eu une, c’est obligatoire. Mais comment se fait-il qu’une auto si « basique » s’est hissée au rang de collection ? Car n’oublions pas, elles ont beau coûter en moyenne aux alentours des 15 000 euros, ce sont tout de même des autos avec des plastiques douteux, qui craquent, des autos qui sentent rapidement l’essence, qui tremblent à la moindre bosse et puis il y a toujours quelque chose à faire ou à finir sur une 205, et j’en passe… Finalement, ça doit être pour ça qu’elles sont appréciées, ce sont des voitures vivantes, qui font retranscrire des émotions, qui rappellent des souvenirs de jeunesse.
Combien de propriétaires actuels l’ont acheté car ce furent leurs premières sportives à l’époque ?, un paquet !
La plupart du temps, ces autos ne sont pas acquises pour leurs performances, leur beauté ou leur histoire (quoi qu’à l’époque elle a quand même sauvé Peugeot financièrement), mais plutôt pour ce qu’elles représentent : les années 80’-90’.
A cette époque, lors de la construction d’une auto, le mot « sportivité » était placé avant le mot « sécurité », une époque où les constructeurs osaient (à l’image de Citroën qui a peut-être un peu trop osé à certains moments…). Une époque où le sport auto était la meilleure des pubs pour un constructeur, une époque où beaucoup de voitures légendaires ont vu le jour !
C’est ça que les gens recherchent en achetant une 205 GTI, la nostalgie des années 80’.
Le temps d’un instant, à son volant, que ce soit en conduite douce pour apprécier le paysage qui défile, ou en conduite dynamique en jouant du talon-pointe tel un Ragnotti dans la fleur de l’âge, au volant d’une 205 GTI, tout est appréciable.
Une auto vivante, et rafraichissante ! Forcément qu’elle finirait par devenir collector cette bombinette !
Calvin Fatin.
